Unifor est fier de faire partie de la coalition sur la reconnaissance du régime forestier québécois

Montréal, le 28 juin 2016 – Unifor salue la coalition formée suite à la négociation sur le bois d’œuvre.

Le syndicat compte sur le gouvernement fédéral pour s’assurer que notre régime forestier québécois soit reconnu afin que le bois d’œuvre circule librement vers les États-Unis, car autrement, il pourrait y avoir des impacts très négatifs pour l’économie et pour le maintien à l’emploi dans ce secteur très important.

L’objectif est de faire reconnaître les efforts amorcés par la mise en place du régime forestier en avril 2013. Cette réforme répond adéquatement aux règles du libre marché; il ne devrait donc plus y avoir aucune barrière tarifaire à l’avenir sur le bois d’œuvre québécois.

Sans un réel libre-échange, le marché de la vente du bois d’œuvre vers les États-Unis sera réduit de façon significative et en conséquence, les emplois de qualité, l’économie de nos communautés et même l’environnement pourra en subir les impacts. «Pas de bois à vendre : pas de bois récolté. Pas de bois récolté : des arbres qui meurent debout…On aurait plutôt intérêt à  pratiquer la récolte et le reboisement qui contribue à la lutte des gaz à effet de serre», a déclaré John Caluori lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui à Montréal.

«Le secteur du bois d'œuvre en a vu de toutes les couleurs au cours des huit dernières années. Ça serait le comble du malheur si de nouvelles mesures ou taxes américaines venaient tout remettre en question sans tenir compte du nouveau régime forestier du Québec. Cette question est primordiale pour les travailleurs, les emplois et les économies régionales partout au Québec. Le fédéral doit exiger un libre-échange dans le marché du bois d'œuvre avec les États-Unis», a commenté Renaud Gagné, directeur québécois.

Unifor représente plusieurs milliers de membres dans les secteurs de la forêt et de la transformation du bois au Québec et au Canada.