Régimes de retraite chez White Birch - Enfin une bonne nouvelle pour les retraités des usines White Birch

Montréal, 3 octobre 2014 – Le syndicat Unifor salue la décision rendue aujourd’hui, dans le dossier des régimes de retraite de White Birch alors qu’après une série de requêtes des différentes parties dans cette saga judiciaire, le juge Robert Mongeon a acquiescé à toutes les demandes formulées dans sa procédure. « Il s’agit d’une très bonne nouvelle », a commenté Renaud Gagné, directeur adjoint d’Unifor-Québec. En effet, le jugement donne raison à toutes les demandes syndicales en ordonnant notamment que l’employeur Black Diamond-White Birch dépose tous les textes des régimes de retraite auprès de la Régie des rentes du Québec, et ce, dans les 25 jours du jugement. Une fois le régime enregistré, l’employeur devra enclencher le processus de paiement des sommes dues aux retraités dans les 5 jours suivants.

Rappelons que depuis le 1er décembre 2012, les retraités de Rivière-du-Loup et Masson étaient privés d’environ 40% de leurs rentes alors que ceux de Québec l’étaient de 10%. Ainsi même si le syndicat avait réussi à négocier une prestation complémentaire pour compenser le déficit de solvabilité des régimes et amoindrir la perte pour les retraités, la compagnie invoquait divers motifs pour retarder constamment le versement de ces sommes.  

« C’est une très longue injustice qui tire finalement à sa fin pour les retraités des usines White Birch. Enfin on l’espère, car le pire qui pourrait arriver maintenant, c’est qu’une des parties au dossier dont la compagnie porte la décision en appel. Ça retarderait alors davantage les choses », a conclu M. Gagné.

Rappel des faits
La compagnie White Birch qui exploite 3 usines au Québec dont celle de Masson, Stadacona à Québec et F.F. Soucis à Rivière-du-Loup s’être placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en 2010. La compagnie a vendu, sous la supervision des tribunaux, les 3 usines au consortium BlackDiamond-White Birch. De nouveaux contrats de travail ont alors été conclus pour les usines. Afin de sauver les emplois et de maintenir un régime de retraite à prestation cible, des concessions importantes avaient été consenties par les travailleurs.

À propos du projet Unifor
Pendant près de deux ans, le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et les Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) ont travaillé au processus de création d’un nouveau syndicat, processus qui a abouti, le 31 août 2013, à la fondation du syndicat Unifor à Toronto. Unifor représente plus de 300 000 membres au Canada et compte près de 55 000 membres au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).