Les représentants d’Unifor participent au Sommet économique régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Alma, le 18 juin 2015 - Le syndicat Unifor participe aujourd’hui au Sommet régional économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean par la voix de Renaud Gagné, directeur québécois, Daniel Leblond, président de la section locale 1495 (scierie Résolu de Dolbeau) et d’Alain Gagnon, président de la section locale 1937 (Rio Tinto Alcan). Le syndicat Unifor représente plus de 4 500 membres dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui oeuvrent dans deux des plus grands moteurs économiques de la région; la forêt et l’aluminium.

Ayant participé depuis le début aux activités du sommet par le dépôt de mémoires et la participation aux tables régionales de consultation, Unifor a réitéré son appui à une telle démarche aujourd’hui avec cependant certaines réserves. « Car il faut aussi aller plus loin et s’assurer que tout ça débouche sur du concret », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

Secteur forestier
« L’exercice d’aujourd’hui est pertinent à certains égards comme celui du virage de l’industrie vers de nouveaux créneaux, à d’autres niveaux, c’est trop peu, trop tard. Car il y a vraiment urgence. Le cas de la Côte-Nord où l’arrêt de toutes les activités menace des milliers d’emplois parle de lui-même. Et nous retrouvons des problèmes dans toutes les régions du Québec, qui diffèrent d’un endroit à l’autre, mais toujours avec une même constance : un manque de planification dans la gestion de la forêt québécoise. Des solutions doivent être trouvées, et ce, très rapidement afin d’assurer l’accès, la qualité et la stabilité de l’approvisionnement en matière première », a indiqué M. Gagné en marge du Sommet.

Daniel Leblond, qui a témoigné à la table de la forêt a pour sa part indiqué, à la question d’un fonds d’investissement dédié à des projets de 2e et 3e transformation, qu’il « faut s’assurer de ne pas en ajouter un supplémentaire, il en existe déjà dont le Fonds Valoribois de même que d’autres comme le Fonds de solidarité FTQ qui devraient être utilisés ». Comme l’ont mentionné plusieurs, Unifor est aussi d’avis que la première transformation doit être consolidée avant toute chose et actuellement, avec tous les problèmes dont l’accès à la ressource en quantité suffisante, qualité, prix compétitif ainsi que le rétablissement de la certification FSC pour reprendre nos parts de marché, il y a du travail à faire. Le syndicat s’est aussi réjoui d’entendre plusieurs intervenants qui à l’instar de sa proposition dans son mémoire, ont suggéré de mettre en place dans le secteur de la forêt un organisme similaire à la Société de la vallée de l’aluminium dont la mission consiste à soutenir le développement de l’industrie aluminium dans la région.

Secteur de l’aluminium
À la question principale qui portait sur la question de poursuivre le soutien à la Société de la vallée de l’aluminium, « il ne fait aucun doute de la valeur de la Société de la vallée de l’aluminium puisque c’est là que l’expertise et les connaissances se retrouvent » a témoigné M. Gagnon qui a participé quant à lui à la table sur l’aluminium. Il faut cependant s’assurer aussi de développer une réelle politique industrielle ainsi qu’un parc industriel qui encourage notamment, l’utilisation du métal chaud. Voilà l’un des plus sûrs moyens d’attirer des projets à valeur ajoutée, créateurs d’emplois et rentables.

Consultez le mémoire sur la forêt.
Consultez le mémoire sur l’aluminium.

À propos d’Unifor
Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 305 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).