Réaction du syndicat Unifor aux propos du maire Régis Labeaume sur une possible expropriation d’usines à Québec

Québec, le 5 février 2019 – Les récents propos du maire de la ville de Québec, Régis Labeaume, sur de possibles expropriations ont créé tout un émoi chez les membres du syndicat Unifor qui travaillent dans deux des usines visées.

« On ne sait pas trop ce qu’il en est. Les employeurs ne savent pas trop non plus de quoi il est question. Est-ce un ballon du maire Labeaume? On se questionne. Mais quoi qu’il en soit, c’est irresponsable de faire une annonce comme celle-là publiquement alors que personne dans nos usines n’en a entendu parler auparavant. C’est comme un lapin que l’on sort d’un chapeau », a indiqué le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.

Le syndicat questionne en effet la manière dont la ville informe sa population et les travailleurs qui œuvrent sur son territoire d’un projet qui pourrait avoir des conséquences aussi importantes en perte d’emplois.

« Une chose est certaine, c’est que l’on va suivre cela de près. Vous pouvez être certain que nous nous opposerons à tout projet d’expropriation qui aurait des effets néfastes sur les emplois », a indiqué le dirigeant d’Unifor.

L’usine Stadacona emploie 410 membres d’Unifor et est en activité depuis les années 20. Celle de Glassine emploie 75 membres supplémentaires et a été implantée en 1953.

À propos d’Unifor

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Québec et au Canada représentant plus de 315 000 membres dans tous les secteurs de l’économie. Unifor milite pour toutes les travailleuses et travailleurs et leurs droits. Il lutte aussi pour l’égalité et la justice sociale au pays et à l’étranger et aspire à provoquer des changements progressistes pour un avenir meilleur. Au Québec, Unifor représente plus de 52 000 membres et est affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).