Négociation avec les membres d’Unifor : la grève est déclenchée à la mine Niobec

Saguenay, 6 juin 2017 – Suite au rejet des offres patronales à 97 % lors d’une assemblée cet après-midi, le comité de négociation de la section locale 666 du syndicat Unifor a décidé d’exercer le mandat de grève de 100 % reçu par les membres en mai dernier.

« Le résultat du vote est clair, nos membres sont décidés à se faire respecter. Ce que l’on demande, c’est un retour à la table avec une réelle intention de régler en considérant nos demandes », a commenté Jacques Doré, responsable des communications pour la section locale.

Les négociations ont commencé en janvier dernier et la convention collective est échue depuis le 1er mai 2017. Jusqu’à maintenant, 26 rencontres de négociation incluant celles en  conciliation ont été tenues.

Les principaux points en litige concernent les demandes de l’employeur qui exige un gel des primes et de sa participation dans le régime de retraite pour la durée de la convention collective, une diminution des libérations syndicales et un désistement du syndicat de tous les griefs en cours. Il a aussi refusé la majorité des demandes syndicales monétaires.

Pour le moment, aucune autre rencontre n’est prévue.

La section locale 666 représente 280 membres de la mine Niobec située à Saint-Honoré au Saguenay-Lac-Saint-Jean. La mine extrait du niobium, un agent d’alliage qui permet d’alléger tout en renforçant la résistance des matériaux auxquels il est ajouté. Il est notamment utilisé dans l’industrie automobile, aéronautique, pétrochimique, la construction de pipelines, de ponts ou divers travaux.

 

À propos d’Unifor

Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 310 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Uniquement dans le secteur forestier, Unifor représente plus de 12 000 membres. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).