Message du directeur québécois d'Unifor - La solidarité doit prendre toute la place.

Mot du directeur québécois – Renaud Gagné

Un an déjà que nous traversons cette crise sanitaire sans précédent pour nous. Je sais que plusieurs sont à bout et n’en peuvent plus du confinement, de ne pas pouvoir se voir, de ne pas pouvoir reprendre nos vies d’avant la COVID. Mais nous n’avons pas le choix. Nous devons poursuivre nos efforts individuellement pour que collectivement, on puisse finir par passer à autre chose.

Nous sommes dans une période ou plus que jamais, le mot solidarité doit prendre tout son sens. Le dictionnaire Le Robert nous indique que la solidarité est une « relation entre personnes qui entraîne une obligation morale d'assistance mutuelle ».

Une obligation morale d’assistance mutuelle. Voilà ce qui doit nous habiter.

Car beaucoup de gens sont durement touchés par la perte de leur emploi. Je pense notamment aux femmes et aux jeunes qui, une fois de plus, font partie de ceux qui subissent davantage les répercussions économiques négatives de la COVID-19.

Au surplus des problèmes d’argent, se juxtaposent malheureusement les problèmes de santé mentale qui, on le voit tous les jours, sont exacerbés par la crise sanitaire.  

Les discours haineux, agressifs et excessifs se multiplient aussi sur les réseaux sociaux.

Et que dire de cette inacceptable violence envers les femmes qui connaît des sommets catastrophiques. Alors même que nous soulignions la Fête internationale des droits des femmes, le Québec dénombrait pourtant un triste record de féminicides.

Tous les jours et à différents niveaux, nous assistons aux dérives que la crise entraîne et au mal de vivre de plusieurs d’entre nous générés par la pandémie.

C’est dans ce contexte qu’il est d’autant plus important de se montrer indulgent, de tendre la main et de faire preuve d’empathie envers les autres et envers soi-même. Montrons-nous solidaires les uns envers les autres, assistons-nous les uns les autres, protégeons-nous et protégeons les autres, c’est ce que je nous souhaite.

En toute solidarité,

Renaud Gagné