La FTQ et ses affiliés, Unifor et Teamsters Canada, déplorent cette décision

Limitation de la distribution des publisacs par Montréal

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés (Unifor, Teamsters Canada), concernés par l’annonce de la ville de Montréal de limiter de façon draconienne la distribution de publisacs ne peut que déplorer l’absence de dialogue avec les représentants des travailleurs et travailleuses qui risquent de perdre leur emploi par cette décision.

« Bien sûr il faut agir pour protéger l’environnement, mais cela ne doit pas se faire les yeux fermés.  Depuis le début de ce projet, la FTQ et ses affiliés ont réclamé d’être consultés afin que la ville amorce un dialogue constructif pour bien planifier l’option de restreindre la distribution de Publisacs et de s’engager dans une transition juste pour les travailleuses et travailleurs affectés. Depuis 2020 nous réclamons d’être entendus par la ville, malheureusement l’administration Plante a refusé, malgré notre insistance de nous rencontrer, c’est décevant, très décevant », déclare le secrétaire général de la FTQ Denis Bolduc.

Pour le syndicat Unifor, qui représente des travailleuses et travailleurs dans les deux usines québécoises qui fabriquent le papier utilisé pour l’impression des circulaires, c’est une annonce qui met en péril des centaines d’emplois. « Encore une fois ce sont les travailleurs qui vont faire les frais de cette décision. Pourtant l’administration Plante a eu tout le temps de s’asseoir avec nos organisations.  Chez Unifor, nous craignons tout simplement la disparition des circulaires, pourtant ce sont des milliers de familles qui réussissent tant bien que mal à faire d’importantes économies en consultant les publisacs », déplore Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

« C’est une triste journée pour les quelque 140 travailleurs qui impriment les publisacs.  En plus de ne pas avoir planifié de transition, la ville n’a rien prévu pour leur venir en aide.  Nous sommes en faveur de la lutte aux changements climatiques, mais cela ne doit pas se faire en appauvrissant ceux et celles qui vivent de leur travail.  N’en déplaise à certains, les publisacs sont aussi un moyen efficace de distribution des hebdomadaires de quartier. Des journaux qui sont d’une importance capitale pour la vie économique, sociale, culturelle et démocratique des arrondissements », conclut le président de la Section locale 1999 du syndicat des Teamsters, Michel Héroux.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Source : FTQ

 

Renseignements : Jean Laverdière (FTQ), 514 893-7809, jlaverdiere@ftq.qc.ca; Marie-Andrée l’Heureux (Unifor), 514 916-7373; Stéphane Lacroix (Teamsters Canada), directeur des Communications et des Affaires publiques 514 609-5101, slacroix@teamsters.ca.