IPEX met en lock-out les membres d’Unifor à son usine en Beauce

Saint-Joseph-de-Beauce, 16 mai 2016 – Une surprise attendait ce matin les membres de la section locale 1044 du syndicat Unifor qui se sont présentés au travail puisque l’employeur a décidé de mettre son usine de Saint-Joseph-de-Beauce en lock-out.

Les négociations étaient particulièrement difficiles alors que la convention collective est expirée depuis le 31 décembre dernier et que les parties étaient en conciliation. Les membres de la section locale avaient d’ailleurs rejeté des offres de l’employeur à la fin mars dernier en donnant du même coup un mandat de grève au comité de négociation. Aucune des offres de l’employeur ne rencontrait l’une des six priorités identifiées par les membres dans cette négociation.

Les points en litige portent sur la durée de la convention collective, les salaires, les assurances collectives, les primes de quart, le temps de libération syndicale, etc. Depuis la fin mars, les membres se mobilisaient afin de faire pression dans la négociation.

Depuis ce matin, les représentants syndicaux sont à pied d’œuvre afin de mettre en place les piquets de grève et tous les équipements nécessaires comme une roulotte, toilette, matériel promotionnel, etc. Précisons que les membres auront accès à des prestations de conflit parmi les plus généreuses par rapport à ce que tous les autres syndicats offrent, et ce, à compter de la première journée.

« Nos membres sont déterminés et en plus, ils peuvent compter sur leur syndicat, le plus important dans le secteur privé au Québec et au Canada qui a maintes fois démontré sa force et sa solidarité dans le soutien des membres en conflit », a déclaré Frédéric Chouinard, président du syndicat.

À propos du projet Unifor

Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 310 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).