Délocalisation des employés d’entretien de la Voie maritime de Beauharnois

C’est au début du mois de décembre que la Voie maritime annonçait à ses employés qu’une vingtaine d'entre eux affectés à la maintenance à Beauharnois seraient relocalisés dès avril dans la ville de Brossard.

Selon Stéphane O’Brien, Vice-président de la section locale 4320, ce transfert aura pour effet d’augmenter le temps d’intervention lors des bris mécaniques, notamment aux ponts Saint-Louis et Larocque.

 Cette décision irrite au plus haut point les travailleurs qui en sont affectés directement. « Nos membres sont vraiment en colère à cause de cette décision. La plupart habitent dans la région de Beauharnois », atteste Stephan O’Brien, vice-président de la section locale 4320. Il explique d’ailleurs que diverses inspections sont effectuées à intervalle régulier sur les équipements de ces ponts, que ce soit les verrous de pont, les détecteurs d’assises, les glissières, poulies, etc. Ces intervalles seront rehaussés de plusieurs mois, ce qui peut augmenter les risques de bris ou de défectuosité.

 Cette décision de délocalisation arrive à quelques mois du début de la ronde de négociation.

 « C’est un autre coup dur pour la région de Beauharnois. Nous sommes à l’aube des négociations, ce type de décision va définitivement avoir un impact sur nos discussions. Selon nous, cette décision ne fait aucun sens autant pour l’impact sur la vie des travailleuses et travailleurs et leurs familles, que pour les services offerts par la Voie maritime » déclare Olivier Carrière, adjoint au directeur québécois d’Unifor.

 Le travail des membres de la section locale 4320 consiste à entretenir et opérer les infrastructures de la Voie maritime du Saint-Laurent.