Décès de monsieur Robert Dean - Le syndicat Unifor pleure le départ d’un syndicaliste plus grand que nature

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Robert Dean, un grand syndicaliste de la scène québécoise des dernières décennies.

 « Notre confrère Robert était un militant hors du commun. Malgré son âge, jamais sa flamme de syndicaliste ne l’a quitté. Son combat pour l’équité et la justice sociale est demeuré sa passion de toujours », témoigne l’actuel directeur québécois du syndicat Unifor, Renaud Gagné.

 « Au nom de tous nos membres, je veux offrir mes plus sincères condoléances à sa famille. Aujourd’hui, c’est toute la communauté d’Unifor qui est en deuil ».

 Un parcours impressionnant

Né en 1927, Robert Dean s’implique dans le milieu syndical à compter de 1960 en travaillant d’abord pour l'Union des ouvriers du textile d'Amérique, puis pour le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avant d’arriver au syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) - devenu Unifor en 2013. Il en devient le directeur québécois en 1969 et le demeurera jusqu’en 1981, alors qu’il fait le saut en politique.

 Il est alors nommé à différents postes ministériels sous le gouvernement du Parti québécois de René Lévesque. Au nombre de ses réalisations pendant cette période, rappelons qu’il a parrainé à l’Assemblée nationale, le projet de loi qui a permis la fondation du Fonds de solidarité FTQ.

 En 1985, il revient avec sa famille syndicale en occupant divers postes comme consultant et formateur pour les TCA puis pour Unifor. Même à la retraite, il a continué de s’impliquer dans les programmes de formation des militantes et militants d’Unifor.

 Toujours impliqué auprès de sa famille syndicale et des jeunes

« Jusqu’à tout récemment avant la pandémie, il participait toujours avec autant d’entrain à nos rencontres syndicales que ce soit lors des conseils québécois ou des formations à Port-Elgin à notre centre familial d’éducation. On voyait qu’il était heureux de pouvoir encore aujourd’hui contribuer à l’avancement de la cause des travailleuses et des travailleurs. Il avait aussi le don d’inspirer les jeunes qui étaient toujours grandement impressionnés de l’entendre nous parler de son parcours et de ses idées. Nous nous souviendrons de notre confrère Robert Dean comme d’un grand humaniste et d’un syndicaliste hors du commun. Merci pour tout Robert », a conclu M. Gagné.