Au revoir François !

Tous les départs créent un vide! Tous les départs sont teintés de tristesse! Certains frappent plus fort que d’autres.

Perdre un collègue crée un immense vide dans notre solidarité et nos esprits. Perdre un ami, c’est perdre un morceau de soi, une partie de nous-mêmes, ça brise le cœur ! Ce vide, ce manque, il n’y a qu’une façon d’essayer de le combler, de le soigner et c’est de le remplir par les souvenirs de cette personne qui nous a quittés.

François était l’ami de tous. D’apparence timide, il savait s’intégrer à n’importe quel groupe en utilisant son humour qui, à l’occasion, en désarmait plus d’un, mais ralliait tout le monde au final. Il savait détendre l’atmosphère et rendre une discussion sereine en utilisant ses images humoristiques ou ses références parfois loufoques! Son air costaud donnait l’impression d’une approche difficile, mais une fois que vous aviez fait sa connaissance, cela vous permettait de constater, comme le dit le proverbe, que « l’habit ne fait pas le moine! »

Il était attentif, attentionné et d’une grande écoute. Il savait être empathique. Le « costaud » avait d’abord et avant tout un cœur énorme dans lequel tous ses amis trouvaient leur place. Il n’aimait pas tant les marques d’affection. Il aimait seulement nous voir heureux ou contents à ses côtés. François, c’était la définition même de la loyauté. Sa parole donnée, son appui concédé, vous pouviez foncer tête baissée sans mettre en doute son soutien. 

François, c’était un militant syndical dévoué, convaincu et d’une rigueur exemplaire au travail. Il ne comptait pas ses heures. Vous le croisiez au bureau à toute heure du jour, les soirs ou les week-ends.

Mais une fois le boulot terminé, c’est le gars de party avec qui tu voulais prendre une bière. Pour jaser, pour te confier, pour l’écouter te parler de ses aventures en moto, ses leçons de golf qui devaient lui permettre enfin un jour d’apprécier ce sport, de ses filles dont il était tellement fier, de sa blonde avec laquelle il souhaitait visiter le monde entier, mais aussi, pour refaire le monde…à sa façon, à notre façon!

François, c’était le grand frère que l’on a toujours voulu! Il était là pour nous. J’espère juste que nous avons eu le temps, suffisamment de temps, pour qu’il ait eu l’impression que nous avons été là pour lui.

Tu vas nous manquer, cher ami!

Mot rédigé par Martin Lambert, représentant national d'Unifor qui a a su transposé en termes justes ce que toutes ses consoeurs et confrères ressentent, merci !

Vous pouvez consulter son avis de décès ici – https://www.lepinecloutier.com/necrologie-avis-de-deces/66701-francois-gignac

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire des dons à sa mémoire à la fondation Les Œuvres Jean Lafrance : 1390 Rte de l'Aéroport, Québec, QC G2G 0L6, tél. 418-681-3883, site web : www.lesoeuvresjeanlafrance.ca