Retour à l'actualité

Les travailleurs et les travailleuses de l’industrie forestière, un point «varia» dans le  Rapport sur l’avenir de la forêt du gouvernement du Québec 

Communiqué

10 Juil. 2024

Partager

Forêt vue de haut

Les travailleurs et les travailleuses de l’industrie forestière, un point «varia» dans le  Rapport sur l’avenir de la forêt du gouvernement du Québec 

Montréal, Québec 

Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Québec et au Canada, exprime sa profonde préoccupation quant au récent Rapport du gouvernement du Québec sur les tables de réflexion concernant l’avenir de la forêt. Bien que ce rapport aborde des questions cruciales liées au développement durable et à la gestion des ressources, il passe sous silence l’importance des travailleuses et travailleurs forestiers et de leurs syndicats dans ces discussions. 

Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor, a déclaré : « Il est inacceptable que ce rapport passe pratiquement sous silence les travailleuses et travailleurs forestiers et leurs syndicats. Le mot «syndicat» n’apparaît qu’une seule fois dans les 95 pages du rapport! Nos membres jouent un rôle essentiel dans la gestion et la protection de nos ressources forestières, et leur voix doit être entendue. L’absence de cette perspective est une omission grave qui pourrait nuire à l’efficacité des politiques futures. » 

Si cette absence de considération des travailleuses et travailleurs du secteur de la foresterie est aberrante, elle n’est pas surprenante puisque les thèmes de la consultation élaborés par le gouvernement évacuaient toute question se rapportant aux travailleuses et aux travailleurs.  

Ces salariés et leurs syndicats doivent être intégrés dans toutes les discussions et décisions concernant l’avenir de la forêt. Leur expertise et leur expérience sont indispensables pour élaborer des politiques justes et viables. Ils seront les premiers à subir les impacts de toute modification au régime forestier et ils doivent avoir l’oreille du gouvernement.  

Gardons à l’esprit que la meilleure façon pour les régions de capter la valeur économique de ces ressources naturelles passe par des emplois de qualité. Ce sont les salaires des travailleuses et travailleurs de l’industrie forestière qui permettent de redistribuer la richesse créée par l’industrie et de participer à la vitalité des régions où elle s’ancre. La conservation et la création d’emplois stables et bien rémunérés est essentielle pour soutenir les économies locales et assurer la prospérité des communautés forestières. 

Unifor exhorte le gouvernement du Québec à engager un dialogue constructif avec les syndicats représentant ces travailleuses et travailleurs et à ne pas se limiter à une consultation de façade de laquelle les enjeux des travailleurs et des travailleuses auront été évacués, de la conception de la consultation jusqu’à son rapport synthèse.