Campagne d'Unifor en santé et sécurité

Au Québec, chaque vie doit être prioritaire!

SIGNEZ LA PÉTITION EN LIGNE !

Nous sommes dans le dernier droit de la campagne, nous vous demandons un dernier effort afin de faire signer la pétition par le plus de gens possible au sein de vos milieux de travail et ailleurs! 

chaqueviecompte.com

En 1979, le Québec adoptait une loi sur la santé et sécurité au travail dont les dispositions légales prévoient d’excellents mécanismes de prévention des accidents et maladies au travail.

Malheureusement la totalité des articles de la loi ne s’applique qu’à certains secteurs d’activités économiques. Ainsi, encore aujourd’hui, plus de 80% de travailleuses et travailleurs ne peuvent bénéficier de l’application de l’ensemble de la loi.

À l’origine, le gouvernement a divisé les secteurs d’activités économiques en six groupes prioritaires en tenant compte de l’ampleur des problèmes en santé et sécurité. Les deux premiers groupes ont graduellement été soumis à la totalité des dispositions de la loi. Tandis que le troisième groupe n'a été soumis qu'à deux des quatre mécanismes de prévention. À la faveur d'un changement de gouvernement, en 1985, le processus de mise en application des autres groupes a été stoppé.

Ainsi, les mécanismes suivants s’appliquent aux secteurs I et II :

1. Comité paritaire de santé et sécurité

2. Représentant à la prévention

3. Programmes de santé

4. Programme de prévention

Pour le secteur III, seuls les programmes de santé et de prévention s’appliquent. Pourtant ce sont ces mesures qui agissent au niveau de la prévention qui sont de loin les plus efficaces pour assurer des milieux de travail sécuritaires.

Qu’en est-il aujourd’hui, 35 ans plus tard?

La situation demeure la même avec le résultat que plus de 80 % des travailleuses et travailleurs québécois sont exclus de l’application de certaines dispositions de la loi et discriminés sur la base du secteur économique dans lequel elle ou il travaille, c’est aberrant!

Le mouvement syndical n’a pas attendu les changements législatifs et a négocié des dispositions similaires aux quatre mécanismes prévus par la loi dans les conventions collectives. Les négociations étant ce qu'elles sont, il n'a pas toujours été possible d’obtenir ces protections. Et c'est sans compter tous les milieux non syndiqués qui sont tout simplement privés de ces mécanismes.

Il est temps d’offrir les mêmes protections à l’ensemble des travailleuses et travailleurs québécois ! Signons la pétition!